On voit souvent des personnes malheureuses en couple, des femmes et des hommes incapables de travailler, de sortir, de voyager , d’avoir une vie sociale, d’accomplir leurs projets individuels, communs ou d’être épanouis en raison du manque de confiance en soi et en l’autre du partenaire, de sa possessivité, ou de sa vision du couple. Il y a de quoi douter de la nécessité du mariage. Il n’y a pas que les hommes qui sont hésitants, les femmes également le sont. C’est davantage le fait d’être en couple que le mariage en lui-même qui effraie. Le mariage justifie certaines obligations. Mais depuis quand devrait-il empêcher de vivre les uns et les autres? Depuis quand devrait-il nous empêcher d’être nous-même?
Pour parler du mariage, il faut avoir vécu et expérimenté le mariage. Certaines personnes se basent sur les expériences de leurs parents, de leurs connaissances proches ou éloignés pour expliquer ce qu’est le mariage. Des règles se créent et se généralisent sur la base des expériences ou de ce qu’on a entendu.
Lorsqu’on compare chaque projet à un nouveau né, on comprend mieux l’importance de certaines choses. Il faut de la détermination, de la patience ou encore de l’adaptation, et surtout pourquoi il faut se débarrasser des a priori pour y arriver. Jamais, on ne sait à l’avance si cet investissement portera un fruit.
Imaginez que vous attendez un enfant, et que soucieux(se) de l’éducation que vous lui donnerez vous vous confiez à un(e) cousin(e) ou un(e) ami(e) et que cet(te) cousin(e), ou ami(e) vienne vous dire :
« Vois-tu mon enfant est très têtu, comme tous les enfants de cette génération d’ailleurs. La seule façon de l’amener à bien se comporter c’est de le taper, ou de l’insulter. C’est ce qu’il faut faire à ces enfants pour qu’ils comprennent. N’attends surtout pas qu’ils grandissent pour le faire, il serait trop tard».
Trois choses ressortent de ce conseil : la généralisation, l’absence de communication (oui même avec un bébé vous pouvez communiquer), le fait de faire abstraction du caractère de la personne.
Il se peut que sa méthode marche effectivement avec son enfant. Mais rien ne dit que ce sera le cas avec le vôtre. Vous avez le choix entre appliquer sa méthode les yeux fermés, ou observer les autres manières de faire et en tirer les bons côtés pour les adapter à la personnalité de votre enfant afin d’avoir une relation unique avec lui ou elle.
Si chaque personne est unique ou différente, il ne peut en être autrement pour un couple. Les conseils ou les conseillers sont là pour vous guider mais les décisions vous reviennent. On peut écouter les conseils, mais, le faire au point d’oublier les spécificités de la personne avec qui on partage sa vie, c’est décider d’épouser un cliché plutôt qu’une personne.