Entre tenir bon et lâcher prise, vous penserez sûrement que tenir bon est plus dur. Pourtant, combien parmi nous ont du mal à lâcher prise.
Le lâcher prise n’a rien à voir avec la paresse, le laisser aller ou la procrastination. C’est bien pour cela que c’est dur de lâcher prise. On ne sait déjà pas en quoi cela consiste.
Le lâcher prise implique d’accepter nos limites. Il faut apprendre à se connaître et taire son orgueil pour y arriver.
Le lâcher prise implique le détachement vis à vis des choses et des personnes. L’avantage est qu’on n’a pas des attentes. Mais ce qui peut être effrayant c’est qu’on ne peut plus mettre nos échecs sur le compte des autres.
Le lâcher prise implique de faire confiance en ce qui viendra. De croire que ce sera positif. C’est sans nul doute ce qu’il y a de plus difficile dans le lâcher prise. Mais concrètement, s’inquiéter et se plaindre pour une situation ne la résolve pas.
Le lâcher prise est le rangement. Si dans une armoire, vous emmagasinez vos vieux effets et que vous souhaitez en acheter de nouveaux. Vous n’aurez plus de place pour le rangement. C’est à ça que le lâcher prise sert: à vous débarrasser de vos peur, de votre désir d’avoir tout le temps raison, de vos rancunes, pour aller de l’avant.
Acceptez que vous pouvez vous tromper, acceptez que vous n’êtes pas infaillible, acceptez simplement que vous n’êtes pas parfait.
Si vous continuez à travailler au quotidien en intégrant que vous n’êtes pas le ou la sacro-saint(e) personne parfaite que vous pensez ou rêvez d’être , vos relations s’en porteront mieux: votre relation avec vous-même et votre relation avec les autres. Le but est d’être aimé pour ce que vous êtes. C’est le point de départ pour pouvoir nous améliorer, et être la meilleure version de nous-même.